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samedi 1 avril 2017

POR QUÉ LAS AMAPOLAS ?POURQUOI LES COQUELICOTS? 3

IN FLANDERS FIELDS POEM
The World’s Most Famous WAR MEMORIAL POEM
By Lieutenant Colonel John McCrae

In Flanders fields the poppies blow
Between the crosses, row on row,
That mark our place: and in the sky
The larks still bravely singing fly
Scarce heard amid the guns below.
We are the dead: Short days ago,
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
Loved and were loved: and now we lie
In Flanders fields!
Take up our quarrel with the foe
To you, from failing hands, we throw
The torch: be yours to hold it high
If ye break faith with us who die,
We shall not sleep, though poppies grow
In Flanders fields
Composed at the battlefront on May 3, 1915
during the second battle of Ypres, Belgium

En los campos de Flandes

En los campos de Flandes se agitan las amapolas
entre las cruces, hilera sobre hilera,
que marcan nuestra morada, y en el cielo
cantan valientes las alondras, en vuelo
silencioso entre los fusiles allá abajo.
Somos los muertos; hace pocos días
vivíamos, caíamos, contemplábamos la luz del amanecer;
amábamos y éramos amados, ¡y ahora yacemos
en los campos de Flandes!
Proseguid la lucha con el enemigo:
Os arrojamos, con nuestras manos exangües,
la antorcha; que sea vuestra y la alcéis.
Si perdéis la fe en nosotros, los muertos,
¡no podremos dormir, aunque crezcan las amapolas
En los campos de Flandes!
 
LES COQUELICOTS. MONET (pinterest)
Les cimetières flamands            (Transl. J.P. van Noppen)
Sous les rouges coquelicots des cimetières flamands,
Qui parmi les rangées de croix bougent dans le vent,
Nous sommes enterrés.
Et dans le bleu des cieux,
Les alouettes encore lancent leur cri courageux
Que plus personne n’entend sous le bruit des canons.
Nous sommes morts : il y a à peine quelques jours,
Nous connaissions les joies de la vie, de l’amour,
La fraicheur de l’aurore, les lueurs du ponant.
Maintenant nos corps sans vie reposent en sol flamand.
Nos mains inanimées vous tendent le flambeau :
C’est à vous, à présent, de le tenir bien haut,
De contre l’ennemi reprendre la querelle.
Si vous ne partagez des morts la foi rebelle,
Nos corps ne pourront pas dormir paisiblement
Sous les rouges coquelicots des cimetières flamands.



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