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vendredi 18 mars 2016

LE FIGARO: UN MANIFESTE DES INTELLECTUELS ESPAGNOLS.


Centenaire de la Première Guerre mondiale 1914 – 1918
 www.bsb.univ-paris3.fr/images/.../biblio_14_18.pdf

Auteurs de langue espagnole sur la Grande Guerre

Auteurs de langue espagnole
Officiellement neutre, l’Espagne restera à l’écart de la première
guerre mondiale. L’opinion publique espagnole se divisera entre
les « aliadófilos » et les « germanófilos ». Peu d’auteurs espagnols
écriront sur la Grande guerre. Deux se distinguent dans cette
bibliographie, Blasco Ibáñez Vicente, qui s’était rendu sur les
champs de bataille avant de publier son ouvrage Les quatre
cavaliers de l’apocalypse et Ramón del Valle-Inclán, reporter en
1916 sur le front franco-allemand pour El imparcial. Tout comme
ce dernier, d’autres écrivains espagnols furent correspondants de
guerre pour des journaux avant de publier leurs témoignages et
expérience de la guerre : Azorín, correspondant à Paris pour le
quotidien ABC et Gaziel, auteur de chroniques sur le Paris de la
Grande Guerre pour la revue La Vanguardia.
Blasco Ibáñez écrit en 1916 le roman le
plus connu sur la guerre 14-18 à savoir Los
cuatro jinetes del Apocalipsis. Il y décrit la
vie et les souffrances de la Grande guerre
au travers l’histoire d’une famille. Plus tard,
il publie Mare nostrum (1918) sur la guerre
en mer, plus précisément en Méditerranée
et Los enemigos de la mujer (1919) sur la
guerre à l’arrière.
Pendant la première guerre mondiale,
Ramón del Valle-Inclán appuie les alliés.
Correspondant pour El imparcial, il
parcourt les fronts de batailles d’Alsace
et des Vosges pendant deux mois. Il en
rapporta des Crónicas, espérant réveiller
les consciences espagnoles. Une fois
remaniées, elles deviendront deux livres :
La media noche (1916) et En la luz del
día (1917) évoquant les conditions de vie des combattants et la
souffrance des civils à l’arrière.
Il sera à l’initiative avec Pérez de Ayala du « Manifiesto de los
intelectuales » (Manifeste des intellectuels espagnols) publié le 5
juillet 1915 dans le quotidien El Liberal et reproduit le jour même
intégralement dans certains journaux français comme Le Figaro.
Les signataires de ce manifeste destiné à appuyer les alliés sont
professeurs, compositeurs de musique, peintres, sculpteurs et
écrivains espagnols.
Écrivain espagnol, Azorín prend parti
pour la France dès le début de la Grande
Guerre. En mai 1918, il est correspondant
de guerre à Paris pour le quotidien ABC. De
retour en Espagne, il publie Entre España
y Francia (1917) et París bombardeado
(1919)

VALLE-INCLÁN Ramón del, Un jour de guerre vu des étoiles,
Paris : Gallimard, 2014, p. (Folio bilingue)
Ouvrage comprenant les livres La media noche et En la luz del día :
VALLE-INCLÁN Ramón del, Flor de santidad ; La media noche,
Madrid : Espasa-Calpe, 1995, 267 p. (Colección Nueva
Austral A375 Literatura)
 Suivez la BIU Sainte-Barbe sur :
twitter.com/BIUSainteBarbe
facebook.com/BibliothequeSainteBarbe
www.bsb.univ-paris3.fr

M. Alonso.


España mantívose nutra na Primeira Guerra Mundial. A opinión pública española dividirase entre os aliadófilos e os xermanófilos. Poucos dos autores españois escribiron sobre esta guerra, pero podemos destacar a Blasco Ibáñez Vicente e Ramón del Valle Inclán. Outros autores foron xornalistas e publicaron as testemuñas e a súa experiencia na guerra.
Montserrat Pazos e Laura Girón

Valle Inclán nous parle de ce livre. (VIDÉO)



Je m’appelle Ramón Mª del Valle Inclán et j’ai vécu entre 1866 et 1936.
Je suis galicien.
Je suis un grand écrivain - j’ai fait partie de la génération de 98- et tout le monde connait mes œuvres littéraires.
Donc je suis ici pour vous dire que je suis allé en France en 1916, pendant la Première Guerre Mondiale,  comme reporter, et j’étais invité par le gouvernement français à visiter le front
Mon travail comme journaliste était bien différent de ce que je faisais c’est pour ça que dans le livre que j’ai écrit pour raconter tout ce que j’ai vu dans le front , mais ce n’est pas exactement un recueil d’articles ( apparus à L'Imparcial entre octobre et décembre 1916)mais un récit avec un air de roman:
Un jour de guerre vu des étoiles"
Je n'étais pas contre la religion: pendant la Grande Guerre j'étais du côté des alliés en considérant que la France préservait le christianisme, tandis que l'Allemande menaçait avec le paganisme.
J'ai montré mon courage en 1916 en visitant en France le front allié. J'étais proche de l'ennemi et j'ai survolé la zone. C'était si choquant. Je n'ai jamais fabulé ni je me suis mis le protagoniste.
J'étais pour les alliés et cet appui m'a valu l'invitation du gouvernement français pour visiter le front allié de Verdun en 1916.

Chámome Ramón Mª del Valle Inclán e vivín entre o 1866 e 1936.Eu son galego.Son un gran escritor, fun parte da xeración do 98 e todo o mundo coñece as miñas obras literarias.
Así pois, estou aquí para dicirvos que fun a Francia en 1916 durante a primeira guerra mundial, como reporteiro e fun enviado polo goberno francés a visitar o fronte.
O meu traballo como xornalista era moi diferente do que eu facía e por iso que no libro que escribín para contar todo o que vín no fronte, mais non é exactamente un conxunto de artigos (aparecidos no Imparcial entre outubro e decembro de 1916) pero si un conto con aire de novela: "Un día de guerra visto dende as estrelas".
Eu non estaba en contra da relixión: durante a primeira guerra mundial eu estaba do lado dos aliados considerando que Francia conservara o cristianismo, mentres que Alemaña ameazaba co paganismo.
Demostrei o meu valor en 1916 visitando en Francia a fronte aliada.
Estaba preto do inimigo e sobrevoei a zona. Foi chocante. Eu xamais esaxerei nin me fixen o protagonista. Estaba a favor dos aliados e este apoio serviume para gañar a invitación do goberno francés para visitar a fronte aliada de Verdún neste mesmo ano.
No es verdad que fuera antirreligioso: “Durante la I Guerra estuvo del lado de los aliados al considerar que Francia preservaba el cristianismo, mientras Alemania amenazaba con el paganismo”.
No todo fue mitografía. Demostró su valentía en 1916 al visitar en Francia el frente aliado. Estuvo cerca del enemigo y sobrevoló la zona. Quedó muy impactado. Sobre esa experiencia nunca fabuló, ni se puso de protagonista.
( Manuel Alberca)
La militancia en pro de los aliados durante la primera guerra mundial. Este apoyo a la causa aliada hizo que el gobierno francés lo invitara a visitar el frente de Verdún en 1916. Valle pronunció en tal circunstancia un discurso antialemán y recogió sus impresiones en La media noche (1917), que definió como una "visión estelar de un momento de guerra".  (Fuente : www.mcnbiografias.com).
Le militantisme pour les Alliés pendant la Première Guerre mondiale. Ce soutien à la cause des Alliés a fait le gouvernement français invité à visiter le front de Verdun en 1916. Valle a prononcé dans telles circonstances  un discours contre les Allemands et a recueilli ses impressions en "Minuit" (1917), qu'il définit comme une "vue stellaire temps de guerre ".

La escritura modernista de Valle-Inclán: Orgía de colores :José Manuel Pereiro Otero nous offre un très intéressant étude sur ce livre. L'auteur le situe entre deux étapes littéraires de Valle qui sont en rapport entre l'évolution de ses idées politiques.
www.elpasajero.com/Biografia.htm : En 1915 Valle-Inclán se situe plus proche des alliés et veut rompre avec les carlites qui sont plutôt germanophiles.

Son ami et écrivain français Jacques Chaumié l'invite à Paris pour visiter le front Il veut être un spectateur de la Grande Guerre et en mai et juin 1916;  il visite tous ses lieux: Alsace, les Vosges, la Champagne, Reims, Flandes et Verdun. Il habite avec les soldats francais et il survole le front allemand Quand il revient en galice, il commence à raconter tout ce qu'il a vu, d'abord dans le journal de Madrid . El Imparcial  et plus tard dans ce livre dont on parle.

http://cultura.elpais.com/cultura/2014/07/24/babelia/1406202356_158955.html
Darío Villanueva explique que Valle-Inclán raconte en 1916 cette guerre , la première guerre  que l'on peut considérer moderne. Il a une  expérience directe puis qu'il a été là, de ses misères et surtout de la  destruction. Et il veut que sa façon de regarder tout ça c'est depuis les étoiles, comme les dieux et les pilotes "les héros de l'ancienne  tragedie antigua du vertige erotique.”.

jeudi 17 mars 2016

Argonne.

Valle-Inclán cite aussi la région d'Argonne au page 117. Argonne est une région naturelle du nord de la France où en 1915 a eu lieu la Bataille de Champagne. Cette bataille a eu une durée de deux semaines et a enfronté aux troupes allemandes contre les troupes françaises pendant la Grande Guerre. Les conséquences ont été terribles pour les troupes françaises avec 145.000 pertes humaines.

A Batalla de Champagne tivo lugar na rexión natural francesa de Argonne en 1915 e tivo unhas consecuencias terríbeis para os franceses con 145.000 mortos.


Sergio Martínez Martínez / Marcos Peso Tilve

Un manifesto dos intelectuais españois sobre a Gran Guerra.

5 de xullo de 1916

Le Figaro

Un manifesto dos intelectuais españois

España é o país onde a propaganda alemá tivo un impacto máis violento dende o comezo da guerra. Porén, neste lugar, as simpatías cara a Francia aínda mantéñense vivas e son numerosas. Aquí teñen unha clara proba. Isto é un manifesto dos intelectuais españois pertencentes aos partidos máis opostos na base dos que figuran os nomes máis recoñecidos. Terá entre os Aliados, e tamén noutros países, unha gran repercusión.
Elevamos a voz para transmitir a nosa mensaxe con modestia e sinxeleza como españois e como homes. Non sería correcto neste gran momento da historia universal que España se afastase do curso do tempo, ficando aparte coma unha rocha estéril incapaz de sentir as inquedanzas do porvir e do que ditan a razón e a ética. Isto sería unha humillación que nestes momentos de profunda gravidade, de intenso sentimento relixioso, cando a especia humana sofre sen límite xerando unha solidariedade máis reforzada e máis fraternal, España, pola pusilanimidade dos responsábeis políticos, aparece coma un pobo sen eco nas entrañas do mundo. E sería peor aínda que estes ecos propagasen a acritude de voces inflamadas por cegas paixóns e as ultraxes de plumas e gacetas mercenarias!
Nós, sen outro título que as nosas vidas silenciosas, consagradas ás puras actividades do espírito, sentimos que, para servir á patria e ser un cidadán honesto e útil, fai falla ser un home honesto e útil para todos os pobos. E así estamos seguros de cumplir un deber de españois e de homes, declarando que participamos coa plenitude do noso corazón e do noso xuízo no conflicto que atiza o mundo.
Solidarizámonos coa causa dos Aliados dado que representa os ideais de xustiza, os únicos que poden coincidir cos intereses políticos máis profundos e dominantes da nación. A nosa conciencia rexeita, alí onde se manifesten, eses feitos que degradan a dignidade humana e o respeto que os homes deben gardarse na loita máis encarnizada.
[...]
Destruirá os fermentos de egoísmo, de dominación e de atrevida violencia, responsábeis do desastre e afirmará a base dunha nova fraternidade internacional, onde a forza cumplirá a súa función de garantizar razón e xustiza.


Sergio Martínez Martínez / Marcos Peso Tilve
LA VILLE DE THANN

 "Entre Thann et Metzeral, de temps en temps le cannon s'emballe rageusemet, mais bientôt il retombe dans sa mesure lente et obstinée"  (Page 67).

Cette ville est située dans la région française d'Alsace.



Pendant la Première Guerre Mondiale, il y a eu une bataille apellée Bataille Mulhouse qui s'est déroulée du 7 au 10 août 1914, entre la Ie Armée française et la VIIeArmée allemande, avec 7 000 pertes.
Dans cette ville il y a plusieurs  monuments en mémoire de la Grande Guerre. Certains sont:

Monument à la 66ème Division "L'Alsacienne"

Les Diables Bleus (la Division d'Alsace) ont lutté  pour conserver les territoires alsaciens et surtout pour la capitale de l'Alsace Française : Thann.









Monument Chardon

"A la mémoire d'Henri Chardon sous-lieutenant au 15e Chasseurs à Pied tué le 22 août 1918 et en souvenir de tous ceux qui sont tombés à l'aube de la victoire".

 





Plaque du 133ème Régiment d'Infanterie

"A la mémoire du 133e RI premier régiment français entré à Thann le 7 août 1914 pour libérer l'Alsace après 44 années d'annexion allemande et à celle de ses soldats tombés lors des combats des 9 et 10 août 1914".







Plaque des combattants inhumés à Thann en 1914/1918


 

 RESUMO

Na cidade Thann, situada na rexión fracesa de Alsacia, houbo unha batalla chamada Batalla de Mulhouse.
Hoxe hai varios monumentos na honra da Gran Guerra.
            
                                                              Diego Rivera Barato  2ºBach A
                                                              Nuria Casas Suárez   2ºBach C

Valle-Inclán en France ( lieux visités)

Pendant la Grande Guerre, le journaliste espagnol Valle-Inclán a été dans les villes françaises de Arras, Saint-Denis, Reims, Verdun et Massiges. Il a visité aussi des autres villes dans les régions de la Picardie et d'Argonne, où il a vu la rivière Yser. Voilà la carte de son voyage:



Jorge García Moldes et María Conde Aboy

Durante a Gran Guerra, o xornalista español Valle Inclán estivo nas vilas francesas de Arras, Saint-Denis, Reims, Verdun e Massiges. Visitou tamén outras vilas nas rexións da Picardie e de Argonne, onde viu a riveira
 do Yser. Arriba o mapa da viaxe.

Montserrat Pazos e Laura Girón


Valle Inclán dans la Grande Guerre


L'Espagne était un pays neutre dans la Grande Guerre, mais la littérature sur cela a été très importante, on souligne Valle Inclán en particulier par son voyage à la même guerre comme journaliste.
Resultado de imagen de fotos de valle inclan
Il écrivait pour le côté allié aussi que les grands intellectuels. Par contre, les "carlistas", personnes qui ont fait une autre guerre à l'Espagne, étaient germanophiles. Ce fait sera une raison pour écrire son livre "Sonata de Invierno".

Resultado de imagen de fotos de valle inclanIl raconte en 1916 l'histoire  d'une grande guerre, très moderne. En première personne il voit la misère, la destruction. Pour regarder mieux ces choses il vole en avion et il reflète les événements qui se passent là-bas.

Álvaro Amoedo.





É moi importante o papel de Valle-Inclán como xornalista na guerra. Escribiu para o bando aliado e en contra dos carlistas, que eran germanófilos "Sonata de Invierno". Conta en primeira persoa a miseria e destrución alí vivida.

Montserrat Pazos e Laura Girón

VALLE INCLÁN, CORRESPONDANT DE LA GUERRE 14-18

À cause du troisième centenaire de la Royale Académie Espagnole, José Luis Gómez a organisé le cycle "Cómicos de la lengua", accompagné par Darío Villanueva. Celui qui lit le livre "Minuit, vu des étoiles d'un moment de guerre", écrit par Valle pendant la Grande Guerre en 1916.
Il ne veut pas avoir seulement un point de vue d'espace et du temps, il veut une vision collective des faits et pour ça il s'élève pour regarder cette guerre avec un vu dès les étoiles. Cette idée lui est venue quand il accompagne pendant des jours à deux pilotes survolant le front pendant la nuit en France.
Son but a été écrit un livre qui s'appellerait "Un día de guerra", mais il ne le finit pas. Il voulait raconter la guerre à partir de différents scénarios. Donc, le livre qu'il a écrit, est "La media noche", qui raconte seulement  la vie huit ou neuve heures.
José Luis Gómez a fait une sélection des 40 extraits qui forment l'ouvre et il faisait que le public pouvait avoir une vision de la guerre dès les étoiles.
Villanueva disait que "La vision stellaire" a été une idée qui a fait à Valle Inclán un des auteurs les plus rénovateurs du roman.




 José Luis Gómez organizou o ciclo "Cómicos da lingua" acompañado por Darío Villanueva, quen destaca a visión estelar de Valle-Inclán durante a Guerra Mundial no seu libro "La media noche".
Montserrat Pazos e Laura Girón

mercredi 16 mars 2016

Les cimetières militaires de Picardie

La Grande Guerre (1914-1918) a causé désastreuses consequences en Europe, especiallement au nord de France, où actuallement existent de vraies nécropoles: il  a plus de 300 cimetières militaires en Picardie (répartis sur les trois départements qui composent la région). En effectuant un décompte macabre de tous ces soldats tombés au court de la Grande Guerre, on peut dénombrer plus de 160000 français, plus de 135000 allemands, plus de 160000 britanniques (avec soldats du Commonwealth) et plus de 10000 américains qui reposent dans ces cimetières.

La Grande Guerre en Picardie.

Les cimetières françaises


Il y a de 64 cimetières militaires qui hébergent de décès françaises en Picardie. C' est important de surligner le cimètiere à la commune de Rancourt, avec une surprisant étendue: plus de 28000 mètres carré, où des 8566 soldats français reposent là dans la plaine picarde. Ainsi, le promeneur a un aperçu des grands et nombreuses pertes pendant la terrible Bataille de la Somme, en 1916.
L’importance de ce cimetière montre la violence des combats au cours des trois derniers mois de l’offensive allié (du mois de septembre au mois de novembre 1916).
Dans la Grande Guerre, Rancourt était un objectif stratégique décisif.

 À Rancourt, c'etait construit une chapelle comme souvenir pour les victimes en 1922, auprès de la nécropole. Curieusement celle-ci est née grâce à une initiative privée, concrètement de la famille picarde du Bos.

Il y a aussi d'autres cimetières à Picardie qui ne sont pas militaires, comme le cimetière chinois, qui était construit comme un souvenir intimement lié à la guerre.

Resumo

 

Esta entrada fálanos dos distintos cemiterios militares repartidos pola rexión francesa de Picardie, na que abondan, debido a que foi unha zona cunha importancia crucial nesta Primeira Guerra Mundial que tanto mencionamos: nela tivo lugar a coñecida batalla de Sonne.
Aínda que Valle non nos comenta nada destes cementerios, consideramos que sería apropiado falar deste lugar.
R. Carreño 

mardi 15 mars 2016

Valle Inclán et ses idées sur les Alliés.

   La première Guerre Mondiale a eu une grande importance dans le pensée et l'oeuvre d'écrivain espagnol Ramón del Valle Inclán. Il a été pour les Alliés et il l'a montré sur un document qui a été signé aussi par Manuel Azaña, Azorín, Antonio Machado et Unamuno, des intellectuelles, Artistes et écrivains espagnols. Il a été publié le 15 Juilliet 1915 sur le journal El Liberal. Son ami, le vice consul français en Espagne, Jacques Chaumié, lui a invité au front français en 1916.
   Il part en France comme correspondant des journaux El Imparcial de Madrid et La Nación de Buenos Aires. À Paris il se rencontre avec des autres écrivains espagnols, Pérez de Alaya et Armando Palacio Valdés. Il est resté là jusqu'à le 28 Juin et il a visité les frontières de Alsace, Vosgues, Reims, La Champagne, Flandes et Verdún. En ces journaux il publiera le résultat de ses voyages. Cette année commence son récit sur une grande guerre, la première moderne. Il a une expérience directe de cela de son énormité, de ses misères et des impressionnants ressources de destruction en jeu.
   Ensuite, il a publié quelques chroniques appelées Un jour de guerre (vu des étoiles) sur El Imparcial. La première partie s'est transformé en livre en 1917; par contre, la deuxième a été oubliée pendant des ans. Il avait déjà pensé à écrire un livre sur la guerre vue depuis une étoile, "La guerre ne peut être vue ni comme des grenades qui tombent ici ou là, ni comme des tués ou blessés qui sont comptés sur les statistiques; il faut la voir depuis une étoile, n'importe ni le temps ni l'espace".
   Darío Villanueva résume ses opinions sur un article publié en Babelia le 26 Juilliet 2014 pour la commémoration le début de la Première Guerre Mondiale.
[...] Le poète voulait être à la hauteur pour réfléchir ce grand événement historique. Pour cela il décide de suivre la bataille depuis le haut. Ils veulent être dans le haut comme les dieux, mais aussi comme les pilotes français. Seulement comme ça, il pourrait réfléchir ce vaste évènement collectif, signe d'une nouvelle histoire.
[...]
   Valle Inclán, que les poilus ont confondu en une occasion, à cause de son manque de bras et de son habit, avec le populaire général Goureaud pendant sa visite à un aérodrome, a vécu pendant deux jours avec les aviateurs français. Cette expérience aéronautique a eu une importance capitale pour l'élaboration du livre, puisqu'elle servira de point de vue de Un jour de guerre vu des étoiles. Le sens du livre est orienté dès le début par toute une déclaration de principes. Ne manquerons pas de nouvelles attaques contre les allemands, ni des louanges au français. [...]




A Primeira Guerra Mundial tivo unha gran importancia na obra e pensamento de artistas e escritores coma Ramón del Valle Inclán, quen publicará un documento no xornal El Liberal o 15 de xullo de 1915. Viaxa a Francia como corresponsal de El Imparcial e La Nación. Nestes xornais publicará os resultados das suas viaxes. Valle Inclán terá unha experiencia directa da enormidade e as miserias de esta guerra e publicara, en consecuencia, cránicas chamadas Un dáa de guerra (vision estelar) en El Imparcial. A primeira parte transformarase en libro en 1917. Valle Inclán pensara escribir un libro sobre a guerra visto dende unha estrela.
Darío Villanueva resumira estas opinións nun artigo publicado en Babelia o 26 de xullo de 2014 para conmemorar o comezo da Primeira Guerra Mundial.
O poeta quería estar a altura para reflexar este acontecemento e por iso decide seguir a batalla dende a altura. Soamente así podera reflexar este vasto acontecemento colectivo, signo dunha nova historia.

Valle Inclán, a quen os peludos confundiran nunha ocasión, debido á súa manquedade e á súa roupa, co popular xeneral Goureaud durante a súa visita a un aeródromo, vivíu durante dous días cos aviadores franceses. Esta experiencia aeronáutica tivo unha gran importancia na elaboración do libro, xa que lle servirá coma punto de vista para Un día de guerra, visión estelar. O sentido do libro está orientado desde o principio coma unha declaración de principios. Sen que falten ataques contra os alemáns, nin louvanzas aos franceses.

LES ÉLÈVES PENDANT LEUR TRAVAIL À LA BIBILOTHÈQUE








Picardie

PICARDIE

A partir de ces lignes, nous avons travaillé sur cette région et son importance pendant la Grande Guerre, parce que Valle-Inclán a été là: 
 "Depuis de longs jours, Anglais et Français bombardent sans relâche les lignes allemandes, en terre de Flandre et de Picardie" (Page 107).
 "L'énorme cri de la bataille fait trembler toute la terre picarde" (Page 111).
 "Celui qui sombre parmi des rafales d'eau et de vent marin vient d'un aérodrome anglais, en Picardie" (Page 57).

Située entre les régions françaises du Champagne-Ardenne, île de France et Normandie, Picardie est une région culturelle du nord de Paris. Son nom est repris à la fin du XXe siècle pour désigner une région administrative regroupant les départements de l'Aisne, de l'Oise et de la Somme ayant le même chef-lieu, Amiens . Dans le cadre de la réforme territoriale, la région Picardie a fusionné avec la région Nord-Pas-de-Calais le 1er janvier 2016. Le nouveau nom de cette région est Hauts-de-France.

Description de cette image, également commentée ci-après


Dans ce territoire pendant la Prèmiere Guerre Mondiale (1914-18) il y a eu plusieures batailles très importantes.

La plus connue est la bataille de Somme (1er julliet-18 novembre 1916) parce qu'il s'agit de l'une des batailles les plus meurtrières de l'histoire, avec environ 1 060 000 victimes parmi les belligérants, dont 442 000 morts ou disparus. La première journée de cette bataille, le 1er, a été, pour l'armée britannique, une véritable catastrophe, avec 58 000 soldats mis hors de combat dont 19 240 morts.
 Elle a été une  confrontation opposant les Britanniques et les Français aux Allemands. Le principal but de la bataille était de distraire les troupes allemandes de la bataille de Verdun. Mais, finalement, il y a eu plus de décès dans la première bataille que dans cette dernière.
Militaires dans la bataille de Somme

Une autre bataille très importante a été la bataille d'Amiens, appelée aussi 3éme bataille de Picardie (du 8 août au
Bataille d'Amiens




 RESUMO
A rexión de Picardie, en Francia, encóntrase no norte deste país.
Neste territorio, durante a Primeira Guerra Mundial (1914-18) houbo varias batallas moi importantes.
A máis coñecida foi a batalla de Somme, famosa polo seu gran número de baixas humanas ( arredor de 1.060.000). Foi un enfrontamento entre británicos e franceses con alemanes.
Outra batalla foi a batalla de Amiens, coñecida como a terceira batalla de Picardie. Significou un cambio na mentalidade das tropas anglofrancesas na guerra e conduciu ao principio do fin da Gran Guerra.

                                                               Diego Rivera Barato  2ºBach A
                                                               Nuria Casas Suárez  2ºBach C

lundi 14 mars 2016

LE COQUELICOT, SYMBOLE DE LA GRANDE GUERRE.1

Le coquelicot pousse pratiquement partout, y compris dans les zones les plus affectées, et notamment en Flandre.
La première personne à l'utiliser de cette façon fut Mme Michael, membre du personnel du American Overseas YMCA, au cours de la dernière année de la guerre. Mme Michael après la lecture du  poème de John McCrae et en fut si touchée qu'elle composa également un poème en guise de réponse. Comme elle le précisa plus tard : «Dans un moment fort de résolution, j'ai pris l'engagement de garder la foi et de toujours porter un coquelicot rouge des champs de Flandre comme symbole du Souvenir afin de servir d'emblème et de «Garder la foi avec toutes les personnes décédée». "Les tranchées britanniques dans les champs au printemps 1915 étaient remplis de coquelicots "Cette fleur est devenue symbolique. La vie continue même dans la boue".
Deuxième raison: la couleur des habits traditionnels des soldats britanniques. "Ces vestes sont de la couleur du coquelicot", indique M.Balace.

Enfin, selon l'historien, cette fleur est devenue mythique grâce au poème "In Flanders field" ("Au champs d'honneur") écrit par John McCrae, un lieutenant-colonel canadien. Son oeuvre, qui débute par le vers "In Flanders fields the poppies blow", rend hommage à tous les soldats tués lors de ce conflit.

¿Por que o símbolo desta guerra é unha amapola? Esta flor estaba por todas partes, especialmente en Flandre, indicando que, a pesares da morte e da destrucción, a natureza continúa vivindo; ademáis os uniformes dos británicos eran desta cor.
Esta flor acadou importancia grazas ao poema dun coronel canadiense, o cal comeza rendendo tributo aos soldados caidos na guerra.

dimanche 13 mars 2016

REMERCIEMENTS

Je voudrais remercier M. Bertrand Cuvelier, Principal du Collège Jules Ferry de Conty (France), qui m'a invité à participer dans le projet sur le centenaire de la Grande Guerre, toute la communauté éducative du collège Jules Ferry se mobilise afin de commémorer ce centenaire avec 4 partenaires européens, le Consett Academy (comté de Durham, Royaume-Uni), le Christliches Spalatin-Gymnasium d’Altenburg (Land de Thuringe, Allemagne), l’Istituto Monti d’Asti (Province d’Asti-Italie), l’I.E.S. Valle Inclán de Pontevedra (Galice-Espagne) et un partenaire néo-zélandais, la Nga Tawa School de Marton.


Quero mencionar a M. Bertrand Cuvelier, director do colexio Jules Ferry de Conty (Francia), que invitoume a participar no proxecto sobre o centenario da Gran Guerra, toda comunidade educativa do citado colexio mobilizouse con fin de conmemorar este centenario con catro socios europeos, Christliches Spalatin-Gymnasium d’Altenburg, Istituto Monti d’Asti, I.E.S. Valle Inclán de Pontevedra e Nga Tawa School de Marton.
Montserrat Pazos e Laura Girón

vendredi 11 mars 2016

La bataille de la Somme

Extrait de Ramón del Valle-Inclán (Un jour de guerre vu des étoiles): Elles sont arrivées il y a peut, aprés avoir fui Combles. Le père est parti à la guerre, et les deux jeunes filles sont enceintes d´un soldat allemand.

 

La Bataille de la Somme est une confrontation opposant les Britanniques et les Français aux Allemands en 1916, dans le nord de la France, lors de la Première Guerre mondiale
Cela a ètè la première offensive conjointe franco-anglaise de la Grande Guerre. La bataille de la Somme était située dans un triangle entre les villes d'Albert du côté britannique, Péronne et Bapaume du côté allemand, c'était une des batailles les plus sanglantes avec 1 060 000 victimes et 442 000 morts.

La bataille prit fin le . Les combats usèrent les adversaires, sans vainqueurs ni vaincus. La bataille de la Somme se singularise, cependant, par deux innovations: 







  • Sur le plan militaire, par l'utilisation, pour la première fois sur un champ de bataille, d'une arme nouvelle, le char d'assaut ;
  • par l'utilisation du cinéma à des fins de propagande. Pour la première fois, un film, La Bataille de la Somme, saisit une grande partie des horreurs de la guerre moderne en incluant des images tournées lors des premiers jours de la bataille.
  • Contexte historique Le front occidental est stabilisé depuis décembre 1914, à la suite de la course à la mer. Les combats de 1915 d'Artois et de Champagne n'ont pas fait bouger les lignes. Le front de la Somme est un secteur relativement calme au cours de l'année 1915, les Allemands lançant une grande offensive sur Ypres.


    A Batalla da Somme é unha confrontación da oposición da tropas británicas e das francesas contra as alemanas en 1916, no norte de Francia, onde tiña lugar a Primeira Guerra Mundial; onde producíase a primeira ofensiva franco-inglesa. A Batalla da Somme estaba situada no triángulo entre as vilas de Albert, da parte inglesa, Péronne e Bapaume, da parte alemana. Foi unha batalla das máis sanguentas con 1060000 víctimas e 442000 mortos.
    Montserrat Pazos e Laura Girón

    Bataille d'Arras (1917)



    "Un jour de guerre vu des étoiles" Ramón del Valle Inclán, page 83:
    La plaine livide s'étend sans fin dans la nuit, et au milieu de la brume le clair de lune révèle le spectre d'une ville bombardée: Arras. Noires et éventrées, les maisons fument encore; la cathédrale n'est plus qu'un tas de gravats; les pierres de taille débordent par les entrées de quatre rues, qu'elles obstruent; des rosaces et des croix,  des gargouilles et des chapiteaux mutilés émergent des décombres. (...)

     


    La bataille d'Arras est un offensive britannique, canadienne, australienne, néo-zélandaise et terre-neuvienne contre les troupes allemandes qui eut lieu à Arras  en France du 9 avril au16 mai 1917 pendant la Première Guerre mondiale.

     Pendant une grande partie de la guerre, les armées ennemies sur le front occidental furent dans une impasse, avec une ligne continue de tranchées s'étendant de la côte belge à la frontière suisse. L'objectif essentiel des Alliés à partir de début 1915 fut de percer les défenses allemandes en campagne et d'engager l'armée allemande numériquement inférieure dans une guerre de mouvement. L'offensive d'Arrasété conçue pour parvenir à ce résultat.

     L'objectif déclaré de cette opération combinée était de mettre fin à la guerre en 48 heures. À Arras, les objectifs immédiats des Alliés étaient plus modestes : tenir les troupes allemandes loin du terrain choisi pour l'attaque française et prendre aux Allemands les hauteurs qui dominent la pleine de Douai.
     
    Quand la bataille a pris fin officiellement le 16 mai, les troupes britanniques avaient fait des progrès importants mais n'avaient jamais été capables de réaliser une percée majeure.

    On a pu tester à ce moment-là des tactiques expérimentales, en particulier pendant la première phase de la bataille et que des assauts bien préparés contre des positions fortifiées pouvaient réussir. Ce secteur est ensuite revenu à une situation d'impasse qui caractérise la plupart de la guerre sur le front occidental.


    A Batalla de Arras foi unha ofensiva británica, canadiense, australiana e neo-zelandesa entre outras; contra as tropas alemanas que en Arras, Francia, do 9 de abril ao 16 de maio de 1917 durante a Primeira Guerra Mundial.
    Montserrat Pazos e Laura Girón

    ArrasFrance.February1919.ws.jpg

    jeudi 10 mars 2016

    Saint-Denis

    On a trouvé ce ville à la page 95 du livre de Valle-Inclán "Un jour de guerre, vu des étoiles": 'La carriole s'arrête devant un hôpital à trois rangs de fenêtres identiques, à l'entrée de la ville de Saint-Denis'.

    Saint-Denis est une commune française, limitrophe de Paris et située au nord de la capitale. Elle est dans le département de la Seine-Saint-Denis et elle est la plus peuplée de ce département.  


    Cette ville était une des plus grandes villes ouvrières et industrielles de l'Europe pendant la Grande Guerre. Saint-Denis avait un maire qui était socialiste et pacifiste et qui a aidé les gens à se réfuger de la guerre.

     Pendant cette guerre, le journaliste galicien Valle-Inclán est allé à Saint-Denis pour voir la cathédrale de style gothique située au centre de la ville, quand il était en France en cherchant d'information sur la guerre. Cette cathédrale était très importante dans l'histoire de France parce qu'elle avait été le lieu destiné à accueillir les tombeaux royaux. Valle ne pouvait pas sortir de France sans voir ce magnifique bâtiment. 
                                                    
               Façade de la basilique de Saint-Denis après les travaux de restauration (2012-2015).               
               
                              

          
    Saint-Denis é unha rexión francesa que limita ao norte con París. Pertence ao departamento de Seine-Saint-Denis e é a vila mais poboada deste.

    Foi unha das vilas obreiras e industriais mais importantes de Europa durante a Primeira Guerra Mundial e contaba cun alcalde de ideoloxía socialista e pacifista que axudou á xente a se refuxiar nestes tempos.

    Durante esta guerra o xornalista galego Valle-Inclán estivo en Saint-Denis para visitar a súa catedral gótica, moi importante daquela por albergar as tumbas dos antigos reis franceses, cando fora enviado como correspondente de guerra a Francia. 


                                          
    Jorge García Moldes et María Conde Aboy









    mercredi 2 mars 2016

    En las trincheras - Gaziel

    en-las-trincheras-9788493399771El periodista Agustí Calvet, cuyo seudónimo era Gaziel, fue uno de los más importantes profesionales de la información de principios de siglo, no solo por su aportación profesional con el periódico La Vanguardia, sino también, en su ámbito internacional, sobre todo por su trabajo como corresponsal en la IGM, realizando no solo una importante labor periodística, sino también, por su faceta más literaria, aportando densidad y profundidad a sus artículos más comprometidos.

    En este año de recuerdo por el centenario del comienzo de la Gran Guerra, no solo se han publicado estupendos ensayos, acerca del origen, causas y acontecimientos acontecidos a lo largo de 1914 a 1918, sino que además, han aparecido una serie de libros, con diversidad de artículos periodísticos o literarios acerca de lo sucedido en aquellos años en la guerra. Recopilaciones de artículos y escritos de Valle-Inclán, Blasco Ibañez y otros periodistas y escritores españoles que fueron testigos de la guerra, llenan las estanterías de las librerías. Uno de los libros editados en este género y quizá uno de los más importantes es el que recopila una serie de artículos de Gaziel, cuando, siendo reportero de La Vanguardia, transita en la frente del bando aliado, informando sobre lo acontecido en los campos de batalla. Tras la guerra, este periodista y escritor publicó en varios volúmenes los artículos publicados durante el conflicto, con los siguientes títulos: “Narraciones de tierras heróicas”, “En las líneas de fuego” “De París a Monastir” y “El año de Verdún”.
    El libro que tratamos hoy recopila una serie de artículos seleccionados, para completar un texto no excesivamente extenso pero que aglutina diferentes visiones, que nos dan una idea, lo más completa posible, sobre la situación en el frente aliado y sus consecuencias en la población, en las propias tropas y en el planteamiento general y anímico de la guerra. En primer lugar y por orden cronológico, nos traslada a finales de 1914 y principios de 1915, a la zona del Marne, donde poco antes se había taponado la gran ofensiva alemana comenzada en verano del 14. En otra serie de crónicas, el autor nos describe la situación terrible de las trincheras, el continuo bombardeo de las líneas y la capacidad técnica, militar e industrial de los aliados, sobre todo desde la visión francesa. Un tercer capítulo, y uno de los más impactantes, trata sobre la retirada serbia hacia Grecia, debido al terrible avance de los búlgaros. En este caso las descripciones sobre los refugiados resultan muy impactantes. Ya en 1916, las crónicas sobre Verdún, reflejan las posiciones en la zona, y sus reflexiones frente a la visión de miles de cadáveres del campo de batalla y de los heridos que llenan los hospitales. Y por último, en otro muy descriptivo y claustrofóbico relato, Gaziel relata la especial situación de las zonas subterráneas y de las minas colindantes al frente enemigo, zona de guerra, en la que la falta de aire y espacio, protagonizan la angustiosa situación de las tropas de la zona de Argonne.
    En definitiva, un conjunto de artículos escritos con gran detalle y estilo, en los que el autor no solo plasma la realidad de los acontecimientos, sino que además se implica con el uso de la analítica y crítica de un avezado escritor, que es capaz de poner negro sobre blanco, a las espeluznantes consecuencias de una guerra que superó todas las expectativas de destrucción, salvajismo y terror. Con un estilo muy descriptivo y cercano, la visión del frente aliado, sobre todo el francés, resulta especialmente realista.
    Llama la atención, la crónica dedicada al frente serbio, donde el periodista explica la situación desesperada de los refugiados que huyen de una Serbia derrotada y abandonada por los aliados, frente al empuje de los búlgaros. No solo la nieve y el duro invierno de las montañas complican este frente. También el total pánico de la población civil, en un campo de batalla particularmente duro, donde el odio casi racial que encontramos en los Balcanes, protagoniza una guerra en la que los más indefensos son víctimas de la crueldad de los ejércitos y de las  angustiosas consecuencias de represalias y de los combates.

    http://www.hislibris.com/en-las-trincheras-gaziel/
    Valle-Inclán no se limitaba entonces a sus poemas, a su kif, a su prosa infinita. No fue un espectador pasivo de «la más alta ocasión que vieron los siglos». El 21 de enero de 1916 llegaba a París con el objetivo de pisar las trincheras y ejercer de corresponsal de guerra de El Imparcial, de Madrid, y de La Nación, de Buenos Aires. Además de las crónicas para la prensa, de su intensa experiencia en el frente occidental —que incluyó un periplo en avión militar sobre cuya veracidad los expertos no acaban de ponerse de acuerdo— emergieron dos libros de extremada fiereza literaria y vital:
    La media noche y su prolongación, En la luz del día, donde retrata muy a su manera la peripecia bélica. Así avanzaba el propio autor su objetivo: La guerra no se puede ver como unas cuantas granadas que caen aquí o allá, ni como unos cuantos muertos y heridos que se cuentan luego en las estadísticas; hay que verla desde una estrella, amigo mío, fuera del tiempo, fuera del tiempo y del espacio. Y así arrancaba, a fin de cuentas, La media noche: Son las doce de la noche. La luna navega por cielos de claras estrellas, por cielos azules, por cielos nebulosos.
    Desde los bosques montañeros de la región alsaciana, hasta la costa brava del mar norteño, se acechan los dos ejércitos agazapados en los fosos de su atrincheramiento, donde hiede a muerto como en la jaula de las hienas. El francés, hijo de la loba latina, y el bárbaro germano, espurio de toda tradición, están otra vez en guerra. Doscientas leguas alcanza la línea de sus defensas desde los cantiles del mar hasta los montes que dominan la verde plana del Rhin. Son cientos de miles, y solamente los ojos de las estrellas pueden verlos combatir al mismo tiempo, en los dos cabos de esta línea tan larga, a toda hora llena del relampagueo de la pólvora y con el trueno del cañón rodante por su cielo. Valle, empotrado con el ejército francés en el frente, no escondía su predilección por el bando aliado y arremetió sin piedad contra alemanes y germanófilos. Así describe, en La media noche, el ambiente entre las tropas galas: Los oficiales se encorvan consultando las grandes cartas geográficas. Cuando alguna vez nombran a los alemanes lo hacen sin odio ni jactancia […]
    De tarde en tarde aparece en la puerta un oficial que saluda cuadrándose: viene de la oscuridad, del barro, de la lluvia, y trae un pliego. El general le estrecha la mano y le ofrece una taza de café caliente. Después, le ruega que hable, con esa noble cortesía que es la tradición de las armas francesas. En cambio, reflejaba de esta guisa la atmósfera en las trincheras alemanas: Las bombas caen en lluvia sobre las trincheras alemanas. Los soldados, atónitos, huraños a los jefes, esperan el ataque de la infantería enemiga, sin una idea en la mente, ajenos a la victoria, ajenos a la esperanza. […]
    Los jefes sienten la muda repulsa del soldado. A los que sirven las ametralladoras se les trinca con ellas para que no puedan desertar, y el látigo de los oficiales, que recorren la línea de vanguardia, pasa siempre azotando. Valle transitaba esos días su viaje interior desde el modernismo al esperpento, que ya afilaba sus zarpas en la prosa del gigante: Dicen que es la guerra… ¡Mentira! Nunca el quemar y el violar ha sido una necesidad de la guerra. Es la barbarie atávica que se impone… Todavía esos hombres tienen muy próximo el abuelo de las selvas, y en estos grandes momentos revive en ellos. Es su verdadera personalidad que la guerra ha determinado y puesto de relieve, como hace el vino con los borrachos.

    http://www.jotdown.es/2016/02/escrituras-al-pie-del-abismo-literatura-y-periodismo-durante-la-gran-guerra/