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vendredi 18 mars 2016

Auteurs de langue espagnole sur la Grande Guerre

Auteurs de langue espagnole
Officiellement neutre, l’Espagne restera à l’écart de la première
guerre mondiale. L’opinion publique espagnole se divisera entre
les « aliadófilos » et les « germanófilos ». Peu d’auteurs espagnols
écriront sur la Grande guerre. Deux se distinguent dans cette
bibliographie, Blasco Ibáñez Vicente, qui s’était rendu sur les
champs de bataille avant de publier son ouvrage Les quatre
cavaliers de l’apocalypse et Ramón del Valle-Inclán, reporter en
1916 sur le front franco-allemand pour El imparcial. Tout comme
ce dernier, d’autres écrivains espagnols furent correspondants de
guerre pour des journaux avant de publier leurs témoignages et
expérience de la guerre : Azorín, correspondant à Paris pour le
quotidien ABC et Gaziel, auteur de chroniques sur le Paris de la
Grande Guerre pour la revue La Vanguardia.
Blasco Ibáñez écrit en 1916 le roman le
plus connu sur la guerre 14-18 à savoir Los
cuatro jinetes del Apocalipsis. Il y décrit la
vie et les souffrances de la Grande guerre
au travers l’histoire d’une famille. Plus tard,
il publie Mare nostrum (1918) sur la guerre
en mer, plus précisément en Méditerranée
et Los enemigos de la mujer (1919) sur la
guerre à l’arrière.
Pendant la première guerre mondiale,
Ramón del Valle-Inclán appuie les alliés.
Correspondant pour El imparcial, il
parcourt les fronts de batailles d’Alsace
et des Vosges pendant deux mois. Il en
rapporta des Crónicas, espérant réveiller
les consciences espagnoles. Une fois
remaniées, elles deviendront deux livres :
La media noche (1916) et En la luz del
día (1917) évoquant les conditions de vie des combattants et la
souffrance des civils à l’arrière.
Il sera à l’initiative avec Pérez de Ayala du « Manifiesto de los
intelectuales » (Manifeste des intellectuels espagnols) publié le 5
juillet 1915 dans le quotidien El Liberal et reproduit le jour même
intégralement dans certains journaux français comme Le Figaro.
Les signataires de ce manifeste destiné à appuyer les alliés sont
professeurs, compositeurs de musique, peintres, sculpteurs et
écrivains espagnols.
Écrivain espagnol, Azorín prend parti
pour la France dès le début de la Grande
Guerre. En mai 1918, il est correspondant
de guerre à Paris pour le quotidien ABC. De
retour en Espagne, il publie Entre España
y Francia (1917) et París bombardeado
(1919)

VALLE-INCLÁN Ramón del, Un jour de guerre vu des étoiles,
Paris : Gallimard, 2014, p. (Folio bilingue)
Ouvrage comprenant les livres La media noche et En la luz del día :
VALLE-INCLÁN Ramón del, Flor de santidad ; La media noche,
Madrid : Espasa-Calpe, 1995, 267 p. (Colección Nueva
Austral A375 Literatura)
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M. Alonso.


España mantívose nutra na Primeira Guerra Mundial. A opinión pública española dividirase entre os aliadófilos e os xermanófilos. Poucos dos autores españois escribiron sobre esta guerra, pero podemos destacar a Blasco Ibáñez Vicente e Ramón del Valle Inclán. Outros autores foron xornalistas e publicaron as testemuñas e a súa experiencia na guerra.
Montserrat Pazos e Laura Girón

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