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jeudi 28 avril 2016

Valle devant la Grande guerre

Gallimard rescata a los grandes clásicos españoles, como «Un día de guerra», que reúne las crónicas de la contienda del autor.

Mientras las grandes editoriales españolas compiten en la compra de derechos de best sellers anglosajones, la más influyente de las editoriales francesas, Gallimard, prefiere rescatar a los grandes clásicos españoles para celebrar culturalmente la inmensa catástrofe de la Primera Guerra Mundial (1914–1918). Gallimard presenta como un acontecimiento su edición bilingüe de un clásico canónico del periodismo español, «Un día de guerra» (1916–1917), de don Ramón María del Valle-Inclán, traducido y presentado con mucho rigor por François Géal.
El periodismo moderno comienza en lengua española con las crónicas de Corpus Barga, Gaziel, Azorín y Valle-Inclán, escritas desde París, la gran mayoría, contando la primera «guerra civil entre los pueblos europeos» (Ernst Nolte dixit) del siglo XX, en un tono periodístico y literario que rompía con todos los cánones decimonónicos.
Hubo otros grandísimos periodistas y escritores (Baroja, Pla, entre tantísimos otros) que también escribieron distintos capítulos de esa misma historia, por reconstruir. Pero las obras de Corpus Barga, Gaziel, Azorín y Valle-Inclán tienen unas proporciones excepcionales.
Corpus Barga (Andrés García de la Barga y Gómez de la Serna) es uno de los patriarcas fundadores del periodismo moderno, en lengua castellana. Gaziel (Agustí Calvet) quizá sea el periodista catalán más importante del siglo XX (Pla es otra cosa). Las crónicas de Azorínsobre la guerra del 14 (publicadas en ABC) son uno de los pilares de la prosa castellana moderna. Las crónicas de Valle-Inclán, escritas en Madrid (la mayoría), tras un viaje a París y los frentes aliados de la guerra, son una encrucijada periodística y artística excepcional.Recordando esa evidencia, Gallimard ha decidido rescatar «Un día de guerra» (que da nombre a dos libros distintos y complementarios, «La media noche» y «En la luz del día») por considerar que esas crónicas sobre la primera de las grandes crisis agonales de Europa, a principios del siglo XX, son un testimonio excepcional, entre las grandes literaturas europeas de su tiempo. Dicho de otro modo, mientras los grandes grupos españoles recurren a los best sellers anglosajones para hacer caja, la gran editorial de referencia francesa prefiere defender los grandes clásicos (español, en este caso) para intentar comprender un acontecimiento histórico de primera importancia.
Mientras los clásicos españoles, testigos y cronistas de una guerra pavorosa, Corpus Barga, Gaziel, Azorín y Valle-Inclán, vegetan en un piadoso olvido, melancólico e ignorante, Gallimard se apresura a reinstalar a algunos de ellos (Valle-Inclán) en el gran canon continental de los clásicos indispensables para comprender una de las catástrofes donde se funda nuestra modernidad. En ese marco, el trabajo pedagógico de François Géal contribuye a comprender la importancia esencial de las crónicas de Valle-Inclán sobre las trincheras y los distintos frentes de la guerra.

El trabajo cultural del editor

Mientras los editores españoles se obstinan en descubrir mediterráneos alemanes, anglosajones, franceses, suecos y/o guatemaltecos, Gallimard les recuerda la tarea primera y esencial del trabajo cultural del editor: dar visibilidad de las obras de creación que nos ayudan a comprender quiénes somos, de dónde venimos y hacia dónde pudiéramos ir. Si es que vamos a alguna parte.
Leyendo originalidades suecas, parisinas o californianas, nos creemos «modernos» y esas cosas. Ofreciendo a sus lectores una edición bilingüe de una obra básica de Valle-Inclán, Gallimard propone algo bastante más profundo y esencial que «modernidades» (sic): una obra de formación cultural básica, que permite comprender el puesto deValle-Inclán entre los grandes clásicos europeos de su tiempo.
«Un día de guerra» es una obra contemporánea de «La lámpara maravillosa» (1916), la primera síntesis entre el primer Valle-Inclán (modernista, estetizante) y el Valle-Inclán definitivo del esperpento. En las trincheras y en su experiencia en un avión militar, Valle-Inclán aprendió cosas que contribuyeron a modificar su visión del mundo y su arte de escribir.
La edición francesa de «Un día de guerra» permite comprender la actualidad inmensa de tales cuestiones, no solo «estéticas» y «literarias». Los aldabonazos de las guerras que golpean en todas lasfronteras de Europa nos recuerdan a toda hora la gravedad esencial de esos dilemas morales, periodísticos y culturales, que un editor francés aconseja no olvidar, ante el sonambulismo patrio. (Juan Pedro Quiñoner)
http://www.abc.es/cultura/libros/20141231/abci-valle-inclan-201412301711.html

Première edition

Primera edición impresa de 'La media noche'

jeudi 21 avril 2016

Ce mois d'avril où Valle-Inclán est parti à la guerre.


Le 5 Janvier 1936, après une longue maladie, Ramón Maria del Valle-Inclán, l'écrivain pittoresque qui comprenait la vie comme un carnaval (dans le sens le plus noble du mot), est mort à 70 ans. De tous les épisodes de sa vie, et de tous ses écrits; on trouve une période, beaucoup plus inconnue que connue, qui l'a amené à vivre une expérience, à coup sûr, inoubliable.

La confrontation journalisme-littérature, qui résiste encore et toujours à l'envahisseur, a été l'un des principaux sujets de discussion en Espagne au cours des premières décennies du XXème siècle. Les partisans du journalisme pur se méfiaient de l' «intrusion» de la littérature dans leurs nouvelles sérieuses, tandis que d'autres croyaient en une combinaison réussie entre les deux points de vue : dans le cas d'une chronique, même si c'est une de guerre, un texte entièrement objectif qui apporte seulement des données statistiques nous semblerait froid, distant, vide; loin de ce qui a donné naissance, qui est, l'expérience directe et personnelle dans les faits que plus tard on raconte. Entre 1914 et 1918, a eu lieu l'un des événements les plus importants de notre histoire : la Première Guerre mondiale. Et en tant que tel, les journaux en ont fait écho de la même façon. Les chroniques ont mis en scène les pages et les couvertures des journaux du monde entier. Les journalistes et écrivains ont été envoyés aux coins les plus divers avec la mission d'être les témoins fidèles de ce film rude. Ensemble, il ont partagé, seulement pour quelques semaines, la boue épaisse qui inondait leurs bottes, la fumée et le brouillard qui embuaient leurs yeux, les cigarettes à minuit et cette posture voûtée, semblable à celle d'un chimpanzé, qui est devenue durant quatre ans la seule alternative à mourir d'une blessure par balle.

Parmi eux, l'œil toujours en alerte, se trouvait Ramón del Valle-Inclán (1866-1936). Mandaté par l'agence Prensa latina et par El Imparcial , médias où furent publiées Minuit et Dans la lumière du jour, les deux parties de ses chroniques ; il a vécu pendant deux mois avec la guerre et son absurdité. Il est curieux de voir commentIl craignait que l'engagement et le contrat coupent les ailes de la littérature en lui. Mais comme l'a dit Eloy Martinez en 1997: «Un homme ne peut pas être divisé entre le poète qui cherche l'expression juste de 21 heures à minuit et le journaliste indolent qui laisse tomber les mots sur les tables de rédaction comme s'ils étaient des grains de maïs. L'engagement avec la parole est un travail à temps plein, pour toute la vie".

Disposé à trouvé l'équilibre entre le journalisme, la littérature et une expérience certainement inoubliable, il quittait tous les matins la maison de la famille Chaumié, où il était descendu, à la recherche de la façon de dépeindre un jour de guerre ; idée centrale de ses textes et une partie du titre de ceux-là mêmes. Et qu'est-ce qu'un dandy comme Valle-Inclán faisait au milieu de Verdun? Survoler. Survoler les champs dévastés, les villes détruites, la nuit noire. Parce que ses chroniques ont été écrites sur la terre, mais ont été conçues dans les airs.

Sans faire beaucoup d'efforts, parce que Don Ramón les facilite, nous pouvons l'imaginer, avec le sourcil froncé, marchant entre les avions, écoutant les explications et les histoires de leurs propriétaires, tandis qu'il arpentait en silence, en réfléchissant sur comment il devrait aborder ses articles. Mais,tant qu'il n'est pas monté dans l'un d'entre eux, et n'a pas contemplé la scène dévastatrice qui était sous ses pieds, il ne l'a pas vue : elle ne se trouvait pas là-haut, entre les étoiles brillantes, la réponse à son incessant débat stylistique : ce qu'il devait écrire c'était une vision stellaire.Une vue de la guerre depuis l'éloignement physique d'un avion qui couvre des kilomètres, et la proximité de celui qui les a parcourus à pied . Ceci est le motif pour lequel tant Minuit que La lumière du jour, sont des chroniques en apparence désordonnées et décousues, puisque les chapitres qui les composent correspondent à différents scénarios et personnages. Valle-Inclán saute d'une scène dans une tranchée à raconter comment le feu et les bombes ont détruit une ville. Pièces de taille et de couleur distinctes qui forment, cependant, le même puzzle, celui d'un moment de guerre vu et vécu depuis divers coins du front français. Il fait ainsi, sans le vouloir, une critique très actuelle , puisqu'il aborde le sujet sous tous les angles et de manière très subjective, comme seule la guerre peut être contée.

Avec son modernisme et son sens du détail, Valle-Inclán a écrit la guerre et a décrit son horreur et sa peine, il a décrit la vie dans une tranchée, les attaques et les tentatives de défense, la fumée tremblante que les cigarettes dégageaient, ceux qui fuyaient une ville détruite et ceux qui imploraient une aide en face des hôpitaux. Il a décrit des généraux et des enfants, des hommes et femmes, des Allemands et des Français (en étant lui, comme la majorité des littérateurs qui ont exercé comme correspondants, partisan des Alliés).
Et après quelques mois de voyage, d'octobre 1916 à février 1917, ses chroniques ont été publiées dans El Imparcial. Mais elles ne sont pas restées là : comme c'est arrivé aux correspondances d'autres écrivains comme Vicente Blasco Ibanez,Vision stellaire de Valle-Inclán a été publié sous forme de livre, sauvé de l'oubli, réédité et annoté l'an dernier (2014) par Evohé.

El 5 de enero de 1936 Ramón María de Valle Inclán murió después de una larga enfermedad, a los 70 años. La fusión literatura-periodismo ha tenido en España gran importancia en las primeras décadas del siglo XX. Durante la Primera Guerra Mundial ,y en el medio de los muchos periodistas se hallava Valle Inclán, corresponsal de la agencia Prensa Latina y de El Imparcial, allí encontró el equilibrio entre la literatura, el periodismo y una experiencia inolvidable. Con su modernismo y su sentido del detalle describe el horror y la pena que lleva dentro (describe la vida en las trincheras, ataques defensivos...) todo esto fue publicado en El Imparcial y más tarde en Visión Estelar en forma de libro.

Álvaro Amoedo Fernández.
AQUEL ABRIL VALLE INCLAN SE FUE A LA GUERRA
El 27 de abril de 1916 Valle Inclán comenzó su viaje a Francia en tren, el cual tenía como destino la ciudad,él sin embargo, las trincheras.
Entre 1914 y 1918, tuvo lugar uno de los hechos más importantes de nuestra Historia: la Primera Guerra Mundial. Y, como tal, los periódicos hicieron eco de la misma.Allí estuvo nuestro afamado autor como periodista de guerra. Comisionado por la agencia Prensa Latina y El Imparcial, medio donde se publicaron La media noche y En la luz del día, las dos partes de sus crónicas.
Aquel abril, Valle-Inclán se fue a la guerra. Abandonó por unas semanas los cafés, las tertulias

mardi 19 avril 2016

UNA REESCRITURA DE VALLE-INCLÁN: 
LA MEDIA NOCHE DE LA PRENSA AL LIBRO

En 1916 Valle-Inclán a publié Un jour de guerre (Un día de guerra). Dans la première partie: La media noche  il y a des descriptions et de petites narrations sur la vie dans le champ de bataille pendant la Première Guerre Mondiale, conséquence de son voyage en France.
Le texte a été publié en neuf parties avec trente et quatre petits chapitres.
En 1917, en Espagne, il a publié les articles dans un livre avec le nom de La media noche. Visión estelar de un momento de guerra, accompagné d'une brève nouvelle qui fonctionne comme un prologue.
Dans La media noche, le narrateur essayera presenter tout ce qu'on observe dès tous les points de vue.

Valle-Inclán avait l'intention de reécrire leurs textes par conséquence de son perfectionnisme. D'autre part, les changements de style du auteur (le modernisme, l'expressionnisme et le grotesque) peuvent avoir été autre raison. 

Cette chronique décrit la vie dans la bataille: les tranchées, les villes détruites par la guerre et la mort.

Valle-Inclán publicou en 1916 Un día de guerra, cunha primeira parte, a media noite, de descripcións e pequenas narracións. O texto contaba con trinta e catro capítulos divididos en nove partes.

lundi 11 avril 2016

Ses amis en France

http://www.cervantesvirtual.com/bib/portal/catedravalleinclan/pcuartonivel3621.html?conten=autor&pagina=autor14.jspJacques Chaumié travaille en Espagne entre 1910 et 1914 et traduit quelques oeuvres de Valle , plus tard il lui proposera d'aller en France pour visiter le front en 1916.

jeudi 7 avril 2016

Illustrés espagnols dans la Grande Guerre

Dans 1915, le 9 juillet, il était publié le plus important texte de la aliadophilie
espagnole, le “Manifeste d'adhésion aux nations alliées”, rédigé par Ramón Pérez de Ayala avec le propos de que Espagne arrête de paraître “une nation sans écho dans les viscères du monde” après avoir proclamé sa solidarité avec la cause des alliés.
Le point de partie était très similaire celui qu'Unamuno et Gabriel Alomar avaient projeté, depuis différentes perspectives, dans les premiers mois du conflit: la neutralité du gouvernement ne pouvait pas se comprendre comme la neutralité de la nation.
Entre les signataires on peut remarquer à Unamuno, Araquistáin, Azaña, Pérez de Ayala, Palacio Valdés, Luis de Zulueta, Gregorio Marañón, Américo Castro, Gumersindo de Azcárate, Adolfo Posada, Fernando de los Ríos, Azorín, Antonio Machado, Ramiro de Maeztu, Benito Pérez Galdós, et Ramón María del Valle-Inclán, entre plusieurs autres illustrés.

Source: https://www.ucm.es/data/cont/docs/297-2014-02-13-2-14.pdf

R. Carreño

Ramón Pérez de Ayala dirixiu o "Manifesto da adhesión ás nacións aliadas" en 1915. O punto de partida foi similar ao de Unamuno e Gabriel Alomar, que consideraban que a neutralidade do goberno non podía ser considerada como a neutralidade da nación. Destacamos a Valle-Inclán entre outros moitos ilustrados.

Montserrat Pazos e Laura Girón 

mercredi 6 avril 2016

"Ramón del Valle-Inclán: los condicionantes socio-políticos del hombre y de su obra"

Dans cet article, l'auteur Luís Casteleiro Oliveiros nous explique comme les conditions socio-politiques de l'époque de Valle-Inclán ont influencé sa oeuvre, et nous raconte quelques informations sur sa vie personnelle.

Valle-Inclán a eu de la bonne chance parce que la vie politique espagnole a été calme pendant toute sa vie, quand c'était très instable la prémière moitiée du XIXème siècle. Cette situation politiquee et sociale lui a donné l'opportunité de pouvoir publier toute sa oeuvre sans censure.

Malgré Valle-Inclán était un magicien avec les mots en espagnol, il avait des problèmes avec des autres langues et il n'aimait pas voyager. C'est pour ça qu'il n'a voyagé pas à l'étranger dans beaucoup d'occasions, sauf quand il est allé au Mexique, où on parle l'espagnol, à l'Italie et en France, où il était  peu de mois. Comme l'auteur dit dans le texte:

"El mismo Valle-Inclán que en las animadas tertulias de los cafés madrileños se elevaba sobre un resplandeciente festival de palabras, en cuanto pasaba el Pirineo se encogía y quedaba mustio, como una planta desarraigada"


Jorge García Moldes et María Conde Aboy
 (Extraído del texto de Luís Casteleiro Oliveiros)



BIBLIOGRAPHIE COMMENTÉE.

Nous remecions à Mme Andrea Reyes del Prado (http://www.audreyrdp.com/?p=498)  qui nous a envoyé cette bibliographie pour nous aider à mieux comprendre cette oeuvre de Valle Inclán. Nous avons lu son travail sur ce roman et nous l'avions trouvé très intéressant.

 VALLE-INCLÁN, Ramón del. Narrativa completa (Volumen I). Introducción de Darío Villanueva. Madrid: Espasa Libros, 2010.

"En la Primera Guerra Mundial visita como testigo ejemplar el frente de Verdún, comisionado por Prensa Latina y El Imparcial, periódico donde a modo de folletín publicará La media noche. Visión estelar de un momento de guerra (1917) y En la luz del día. Ambas presagian la creación de género tan novedoso como el esperpento, aquella deformación objetiva de la realidad; y que redondeará más tarde en Luces de Bohemia, del que por cierto y a modo de homenaje todos los finales de marzo sus lectores nos reunimos por el Madrid más castizo reproduciendo el alucinatorio y noctámbulo recorrido de Max Estrella." Darío Villanueva (http://www.elimparcial.es/noticia/80868/Los-Lunes-de-El-Imparcial/ )

Darío Villanueva a dit que dans la Première Guerre Mondiale que Valle Inclán a visité en tant que témoin devant exemplaire de Verdún, commandée par Prensa Latina et le journal El Imparcial dans lequel publier mode série "La media noche" avec une vision stellaire d'un temps de guerre (1917) et à la lumière du jour. Les deux préfigurent la création du genre du nouveau roman comme le grotesque, que la distorsion de la réalité objective et les lumières arrondies plus tard en "Luces de Bohemia", qui par ailleurs et comme un hommage à tous ses lecteurs la fin de Mars, et en faisant une promenade dans le Madrid le plus traditionnel et le plus hallucinant.
 


 Montserrat Pazos Paredes